PRESENTATION
Présentation de Rouffignac-St Cernin de Reilhac
Situé sur l’une des collines les plus élevées du Périgord Noir, Rouffignac-St Cernin de Reilhac trouve naturellement son surnom des « Hauts de la Vallée de l’Homme » dans son appartenance à la Communauté de communes (magazine « Empreintes ») qui borde la vallée de la Vézère, berceau de la préhistoire en Dordogne.
Terre d’accueil, de villégiature et de gastronomie, cette commune rurale très étendue (prés de 6000 ha) propose ses paysages variés de coteaux agricoles, vallons encaissés et forêts profondes, telle la Forêt Barade où naquit la légende de Jacquou le Croquant.
Avec le rattachement, en 1973, de St Cernin de Reilhac à Rouffignac, la commune est aujourd’hui forte de 1600 habitants.
La Commune a obtenu une étoile au Guide MICHELIN 2015, et en septembre de la même année, la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites a décerné au village le Label du Patrimoine Architectural du XXème siècle, au titre de la reconstruction des villages martyrs.
Présentation de Rouffignac
L’architecture du bourg de Rouffignac est également particulière : après son incendie par fait de guerre le 31 mars 1944, le village a été reconstruit avec la pierre caractéristique du Périgord, tandis que son Eglise Renaissance du XVIème siècle, épargnée par ce sinistre, allie sa façade romane à sa nef gothique.
Situé à mi-distance de Périgueux et de Sarlat, Rouffignac-St Cernin de Reilhac est également un centre local de commerce, d’artisanat et d’agriculture.
La réputation des marchés du dimanche matin et des marchés gourmands nocturnes des mercredis soir en été, complète l’offre alléchante de spécialités régionales (notamment conserves fines et foie gras) de ses producteurs à la ferme et de ses artisans conserveurs.
La commune dispose de services de proximité très satisfaisants en nombre et en qualité : services médicaux, de santé et d’aide à domicile, centre de secours, gendarmerie, agences bancaire et postale, groupe scolaire, tous les commerces et super marché, … Elle est dotée d’importants équipements sportifs et de capacités de loisirs, et son animation trouve son apogée lors de ses nombreuses manifestations estivales, grâce à une vie associative dense.
C’est pourquoi, Rouffignac-St Cernin de Reilhac bénéficie d’une solide réputation de bassin de vie apprécié et, soutenue par son Office du Tourisme « Lascaux-Dordogne-Vallée Vézère », de terre d’accueil renommée en Périgord Noir.
Les capacités variées de restauration (restaurants, snacks, fermes-auberges) et d’hébergement (hôtels, campings, chambres d’hôte, gîtes) permettent aux nombreux visiteurs d’y séjourner et de rayonner vers les sites préhistoriques du pays de Cro-Magnon, comme Lascaux ou Les Eyzies, et les nombreux châteaux des vallées de la Vézère et de la Dordogne.
Sur ses terres, on peut visiter la Grotte de Rouffignac, dite « aux Cent Mammouths », haut lieu de la préhistoire, ou le Château de l’Herm, témoignage médiéval de son passé.
Présentation de Saint Cernin de Reilhac
Commune « associée » à Rouffignac par arrêté du 16 décembre 1972 (pour former désormais la commune de Rouffignac-St Cernin de Reilhac), Saint Cernin de Reilhac s’étend sur une superficie d’un millier d’hectares.
A la fin du XVIIème siècle, cette paroisse de 85 « feux » était forte de plus de 400 habitants ; aujourd’hui, la population s’est réduite de plus de la moitié.
La tradition évoque l’existence d’un couvent et d’un château, dont quelques vestiges subsistent au milieu des bois sur un coteau surplombant la vallée : la châtellenie de Reilhac, présente au XIVème siècle d’après les archives de l’Evêché de Périgueux.
Le bourg du village ne comporte que quatre habitations et l’ancienne mairie, encadrant une église romane pittoresque avec son clocher mur et son cimetière en contrebas. Cette église de Saint Cernin a pour vocable St Saturnin, Evêque et martyr. En son cœur, on peut y admirer un magnifique retable en bois peint.
La vallée de Saint Cernin de Reilhac est arrosée par un ruisseau, le « Manaurie », qui a fait tourner jusqu’à six moulins (à grains, huile et forges) et une tannerie, constituant, avec l’agriculture, l’essentiel des ressources économiques de la commune.
Plusieurs paramètres ont favorisé l’implantation des moulins et des forges dans ce bassin du Manaurie : la proximité des bois de la Forêt Barade, le sable disponible et le calcaire pour la castine, l’abondance de minerai de fer peu phosphoreux et riche en manganèse, les vallées de la Vézère puis de la Dordogne pour le transport de la production vers Bordeaux, et la présence d’une main d’œuvre locale expérimenté dans l’ouvrage de tradition.
La période la plus prospère de cette vallée fut sans doute la fin du XVème et le XVIème siècle.
L’évolution des techniques, le vieillissement des équipements et l’envasement des étangs ont petit à petit entrainé la disparition des petites forges et des moulins.
La première moitié du XIXème siècle voit encore fonctionner « Forge Neuve » qui occupe 50 ouvriers et dont le fourneau produit 1500 quintaux métriques de fonte en gueuse, mais l’activité de la forge cesse définitivement en 1860.